Le journalisme. Plus qu'un métier, une passion
Écrire un texte qui puisse susciter l'intérêt des lecteurs n'est pas chose aisée.
Personne ne sait ce qui va éveiller l'envie de lire un article jusqu'au bout, si ce dernier va arriver à faire naître une réflexion dans l'esprit de celui qui le lit.
Nous sommes dans un monde de consommation extrême de tout, et celle de l'information n'échappe pas à cette règle.
Quel que soit le support médiatique pour lequel on écrit, je crois qu'il est essentiel de se mettre à la place du lecteur.
Donner l'information oui, mais transmettre l'envie de lire, de participer, d'échanger sur un sujet ou sur un autre est à mon sens essentiel.
Peu importe le sujet que l'on traite, il faut sans arrêt se dire qu'il n'y a pas de petits sujets.
Chacun a le droit de trouver la nourriture dont il a besoin en matière d'actualité, chacun a le droit d'être informé sur le sujet qui lui tient à cœur.
Je m'efforce au quotidien de mettre tout mon cœur à la rédaction de ces articles, de trouver les mots justes, de trouver la petite phrase en plus qui rendra un article plus humain, moins factuel, mais c'est parfois un grand travail que de trouver un style qui donne envie de lire.
Je choisis souvent d'avoir un langage universel, compréhensible par tous et j'espère, à chaque fois que j'écris pour un support journalistique, que celui qui lit vivra les choses ou aura envie d'en découvrir plus.
Je n'ai pas de grandes prétentions, si ce n'est celle de communiquer ma passion pour les choses.
Que l'on parle d'histoire, de politique ou du dernier événement qui s'est produit dans un village, si l’on n’y met pas tout son cœur, il faut arrêter d'avoir la prétention d'informer.
Aujourd'hui, je pense avoir le droit de dire que je suis journaliste.
Je n'ai pas fait d'écoles, si ce n'est celle du terrain, et cette école reste selon moi la meilleure qui soit.
Si je ne pars pas sur le terrain bardée de diplômes, je pars toujours avec l'envie d'apprendre un environnement et celle de transmettre ce que j’ai appris aux lecteurs sans déformer des réalités, sans dépendre d’une politique médiatique, sans avoir de comptes à rendre à quiconque, si ce n’est à moi-même ou à celui qui me lit.
Je parlais tout à l’heure de passion, c’est sans doute le mot le plus important de ce billet. Si la passion nous quitte, il faut arrêter ce métier sur le champ. Partager, communiquer, informer sont des mots qui ne peuvent rimer qu’avec la passion.
J’espère qu’un jour je pourrais vivre de ce beau métier souvent critiqué, sali ou raillé.
Car un journaliste est un trait d’union entre l’actualité et le monde, un lien incontournable entre les événements et les êtres.
Certains ont, pour diverses raisons, oublié la passion qui les guidait vers ce métier. D’autres se confortent peut-être dans ce statut dont ils bénéficient par le biais de leur diplôme, mais en règle générale chacun tente de s’adapter à l’environnement dans lequel il gravite. Et de transmettre l’information de manière la plus juste qui soit.
Du côté des lecteurs, il est difficile d’évaluer ce qui va captiver leur attention et surtout la retenir.
Il me semble que la « Presse à sensation » attire de plus en plus de lecteurs, alors j’essaie de rendre sensationnel chaque événement auquel je participe avec mes mots, ma compréhension des choses et toujours avec l’envie de donner envie… de lire.
Laetitia Paz-Pelletier, apprentie journaliste mais passionnée confirmée.
©Laetitia Paz-Pelletier.
La Gazette des 9
http://www.la-gazette-des-9.com/
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